Soudage

Le métal d’apport

L’opération de soudage nécessite de l’énergie pour mettre en fusion les pièces à assembler. Il nécessite également un apport de métal afin d’assurer les bonnes performances mécaniques. La fusion du métal d’apport est donc indispensable dans la majorité des constructions d’assemblage.

Le métal d’apport diffère en fonction des procédés et applications de soudage utilisés et de l’application:

  • Electrode enrobée: une baguette métallique entouré de flux qui va protéger le bain de fusion de l’air ambiant
  • Fil en bobine
    • pour le procédé de soudage MIG / MAG (procédé Gas Metal Arc Welding) qui utilise majoritairement de l’argon faisant office d’inertage du bain.
    • pour l’arc submergé: le flux assure la protection du bain. Les diamètres sont usuellement plus important qu’en MAG (par exemple 3.2mm)
    • pour le procédé TIG / Plasma automatique - souvent rencontré dans la fabrication de tubes soudés - où il est dévidé directement dans le bain de fusion. Pour le soudage MIG/MAG robotique utilisant un système de dévidage adapté, le fil peut être conditionné en fût ce qui permet d’en stocker une plus grande longueur.
  • Baguette métallique pour le procédé de soudage au TIG manuel

Les métaux d’apport sont également utilisés dans le cadre du brasage. Il diffère du soudage par le fait que seul le métal d’apport est fondu, pas les pièces à assembler. Il n’y a donc dans ce cas pas de continuité chimique dans l’assemblage. Un procédé classique de brasure utilise une flamme oxy-acétylénique. On retrouve alors des baguettes de métal d’apport, par exemple en alliage Cuivre / Argent pour le brasage du cuivre.

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