Actualité | Lundi 16 décembre 2019
La soudure à l’arc sous protection gazeuse repose sur une réaction physico-chimique : le gaz de soudage y joue un rôle clé. C’est lui qui conditionne la qualité et la performance du soudage !
Bien plus qu’une réaction physique
Le soudage à l’arc utilise une source de courant électrique, qui, traversant le métal de la pièce à souder, va élever sa température jusqu’à le faire fondre. Mais ne vous y trompez pas : il ne s’agit pas d’une simple réaction physique. La chimie y joue aussi un rôle-clé. En fusion, le métal va en effet réagir avec les gaz ambiants. Cela va impacter les caractéristiques du cordon de soudage, la rapidité de soudage et la qualité même de la soudure.
Par conséquent pour obtenir la qualité attendue, il faut maîtriser les gaz qui, présents à l’endroit même où se forme l’arc électrique, vont interagir avec les métaux en présence. C’est justement le rôle du gaz de soudage qui, injecté au point de soudure, va le protéger le l’air ambiant. On parle d’ailleurs de « soudage à l’arc sous protection gazeuse ».
Toute une gamme de gaz pour optimiser chaque projet
Cette protection gazeuse est le plus souvent obtenue par l’utilisation d’un gaz neutre : l’argon. Mais à l’argon peut être ajoutée une faible quantité d’un gaz réducteur (pour protéger les métaux contre l’oxydation) ou d’un gaz oxydant (pour permettre le transfert d’électron, en procédé MAG). Il n’existe dont pas « un » mais toute une gamme de gaz de soudage, dont le choix dépend en particulier de la technologie utilisée et des matériaux à souder.
Et si les technologies du soudage à l’arc évoluent, et vivent leur transition numérique comme de très nombreuses technologies, les gaz se montrent toujours indispensables. En effet, les robots de soudage aussi optimisent leurs performances avec les gaz de protection !
Pour en savoir plus, téléchargez notre e-book « Le soudage à l’arc électrique sous protection gazeuse » :
Le soudage à l’arc, un marché vaste et en croissance
Ces gaz de protection sont essentiels pour garantir qualité et performance du soudage à l’arc, une technologie utilisée dans de très nombreux secteurs d’activité, de l’industrie automobile à l’agro-alimentaire, des chantiers navals au BTP…
Ces seuls gaz de soudage représentent ainsi une part importante du marché de la soudure à l’arc, évalué à 251 millions d’euros en France en 2018, dont la moitié pour les consommables (électrodes, et gaz en particulier). Le marché des consommables a affiché une croissance de 5% entre 2017 et 2018.
(source : European Welding Association)